Les bonbons d’antan, ça vous dit quelque chose ? Ce sont bien ces confiseries pour lesquelles nous dilapidions nos petites économies, juste pour quelques minutes de pur enchantement. Nous n’hésitions pas à fouiller les placards de maman, à piocher dans la bonbonnière de grand-mère et à faire les yeux doux aux connaissances de nos parents pour ces petits trésors multicolores aux multiples parfums.

Redécouvrons ensemble ces délices de notre enfance qui se vendent encore aujourd’hui.

Frizzy pazzy

Le chewing-gum Frizzy Pazzy a cartonné quand nous étions enfants. Cette légendaire confiserie “qui craque et qui claque” était connue de tous. Aujourd’hui encore, elle nous rappelle nos belles années d’insouciance.

Alors, pour ceux qui ne rappellent pas vraiment, le Frizzy Pazzy est recouvert de minuscules granules. Lorsqu’ils entrent en contact avec la langue, ils claquent puis craquent pour transformer le bonbon en un délicieux chewing-gum.

Après une bonne dégustation, on se retrouve avec une langue aux couleurs improbables, comme le bleu, ce qui accentue le côté amusant des Frizzy Pazzy.

On se rappelle aussi de la légende selon laquelle ces sucreries seraient dangereuses pour nos organes si on les avalait trop rapidement. A bien y réfléchir, c’était sûrement une idée des parents qui s’inquiétaient sur notre consommation de sucre et les caries qui pouvaient en résulter.

Push pop

Cette sucette, on s’en rappelle très bien. Elle se présente sous la forme d’un tube cylindrique aux couleurs très vives. Pour pouvoir savourer cette douceur, il faut glisser un doigt sous le tube et pousser la sucette vers le haut. D’où son nom.

Le concept était très simple mais il était tellement difficile de s’y tenir. “Pousse un push pop et gardes-en pour demain”. Tel était, en effet, la publicité qui a contribué au succès de ce bonbon d’antan. Sauf qu’il n’était pas très évident de conserver un bout de sucrerie. La gourmandise nous poussait à déguster sans retenue, quitte à saliver littéralement dans le stick.

Pas de Push Pop pour demain donc mais un immense plaisir aujourd’hui. Mais maintenant que nous sommes tous adultes, réussirions-nous à relever le défi et à garder un peu de cette friandise irrésistible une fois qu’on y a goûté ?

Carambar caramel

On raconte que les délicieux Carambar seraient nés d’une erreur technique. Il semblerait que la machine ait subi un petit déréglage et le bâtonnet qui en est sorti n’avait rien à avoir avec la confiserie initialement imaginée. C’est comme ça que le bonbon culte Carambar caramel est né.

Ce qui est magique (ou facétieux, selon le point de vue), c’est que le Carambar est avant tout un bonbon dur et pourtant, il colle aux dents de la même façon que les caramels mous. Peu de parents acceptaient qu’on en déguste en quantité. Du coup, on se cachait pour partager des sachets entiers, avec différents parfums, dans les cours de récréation.

N’oublions pas que les Carambar caramel s’accompagnent toujours de super blagues. Celles que l’on retrouve dans les emballages d’aujourd’hui ont évolué mais l’esprit ludique est bel et bien conservé. Même si ces blagues n’ont pas vraiment la réputation d’être drôles, elles ne cessent de nous amuser. .

Tubble gum

Le Tubble Gum est un délice incontournable pour replonger en enfance. Il a révolutionné le design des chewing-gums et on n’en fait toujours pas de pareils, malgré les progrès réalisés au fil des ans.

Comme conditionnement, rien de tel qu’un joli tube aux couleurs attrayantes. Côté fonctionnement, c’est hyper simple. Il suffit d’exercer une pression sur le tube (comme pour l’utilisation des colles et dentifrices) et le chewing-gum apparaît.

Ravissement des yeux, régal pour le palais, le Tubble Gum n’a rien perdu de son attrait d’antan. On en trouve encore chez les confiseurs et les plaisirs de la dégustation se partagent entre plusieurs générations.

Pilules du diable

Un bonbon, c’est théoriquement doux et sucré, non ? Et ben détrompez-vous ! Les Pilules du diable dérogent à cette règle. Pour le coup, l’excès de sucre est mis de côté, en faveur d’une saveur acidulée et piquante.

Rien qu’en y pensant, on retrouve le côté drôlement piquant de ces fameuses Pilules du diable. Ceux-là, ce sont les bonbons des courageux parce que l’expression “qui s’y frotte, s’y pique” prend tout son sens. Certains ont même les larmes aux yeux quand ils s’efforcent de savourer ces fameuses pilules. D’ailleurs, l’emballage lui-même exprime ce côté diabolique que le bonbon dégage.

Bâtons de réglisse

Combien de fois les adultes nous ont-ils répété de ne jamais croquer un bonbon ? L’exception est pourtant accordée quand il s’agit des bâtons de réglisse parce que ceux-là, il faut les machouiller dans le sens propre du terme pour en découvrir les saveurs enchanteresses.

A l’époque, tous les enfants du quartier semblaient s’acharner sur des bouts de bois, oubliant devoirs, jeux et tout le monde extérieur le temps de finir le bâtonnet. Parfois, nos vêtements portaient les traces du méfait gourmand et nos mamans n’avaient aucun mal à deviner que nous avions encore pioché dans la réserve de réglisse. Quelle image hilarante mais hautement représentative de notre enfance.

Pour notre défense, les médecins reconnaissent les propriétés du réglisse (la plante). Ils sont d’ailleurs nombreux à conseiller le machouillage de cette confiserie pour lutter contre les troubles respiratoires ou pour réussir à arrêter de fumer en douceur.

Roudoudou

Qui n’a pas goûté et consommé du bon Roudoudou. Le bonbon est coulé dans un contenant en forme de coquillage, ce qui lui confère un aspect aussi original que gourmand. C’est vrai que les roudoudous collent aux dents (et aux doigts) mais comme ils sont délicieux !

Pour rappel, les coquillages n’ont pas toujours été fabriqués dans du plastique. Il y avait une époque où les roudoudous étaient présentés dans des boîtes en bois ce qui les faisaient un peu ressembler à du camembert. Puis, le bois a cédé sa place à du vrai coquillage de praire qui se métamorphosaient en jouets ou en décoration. Ce n’est que beaucoup plus tard que les roudoudous ont commencé à se déguster dans les moules en plastique.

Réussir à lécher la friandise relève du sport mais c’était ça le jeu !

Les graines de tournesol

Toutes les graines et pépins ne sont pas comestibles, c’est bien vrai. Mais cela ne s’applique pas aux Graines de tournesol. Quelle idée de génie que de griller et saler ces petites graines aux nuances grises.

Et puis, les grands n’avaient pas vraiment de raison d’empêcher leur dégustation puisque techniquement, les graines de tournesol ne sont pas sucrées.

Collier de bonbons

Cauchemars des parents et véritables petits bonheurs pour les enfants, les colliers de bonbon font toujours fureur. Une infinité (ou presque) de perles aux couleurs pastels, c’est un maximum de plaisir assuré. Au début, on se pavane avec le collier comme on le ferait avec un vrai bijou. Puis on ne résiste pas à la tentation et on se met à grignoter les perles quitte à y laisser des dents.

Boule de coco

Impossible de résister aux boules de coco. Vous rappelez-vous de la poudre de coco qui se répandait un peu partout dès que vous ouvriez le sachet ? Bonjour les fourmis et les réprimandes de maman qui venait juste de faire un peu de rangement.

La Boule de coco nous permettait d’apprécier des saveurs mêlant douceur et exotisme dans un chatoiement de couleurs tantôt éclatantes, tantôt pastel.

Les bonbons d’antan n’ont pas disparu. Pourquoi ne pas vous laisser emporter dans des souvenirs d’enfance teintés de gourmandises et de bonne humeur en faisant le plein de vos confiseries favorites ? Quelle est votre madeleine de Proust à vous ?

Plus d’informations sur les bonbons d’antan : http://www.nicebonbon.com/les-traditions-3